Système sénégalais de référence spatiale
La base de l’infrastructure de données géospatiales sénégalaises.
Dans la perspective de l’amélioration du système référentiel, une composante fondamentale pour le développement de la géomatique au Sénégal, l’état des lieux et la production d’un bilan-diagnostic du système géodésique de base sont incontournables.
La principale caractéristique d’un système de référencement spatial permet le rattachement de chaque donnée à une position dans l’espace.
De façon générale, cette position peut être une mesure quantitative (coordonnées cartographiques d’un point), une mesure qualitative (nom d’un quartier) ou une combinaison des deux premières (adresse civique complète d’un lot).
La mise en place d’un réseau de station GNSS (Géolocalisation et navigation par un système de satellites) a pour but d’améliorer la précision dans la localisation et permettra au Sénégal de participer activement au système international de positionnement.
L’infrastructure sénégalaise
Le Système sénégalais de référence spatiale (SSRS), géré par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) à travers sa Direction des travaux géographiques et cartographiques (DTGC), constitue la base de l’infrastructure de données géospatiales sénégalaises et son amélioration est une étape indispensable pour assurer une assise solide pour les données géoréférencées.
La mise en place progressive d’un réseau de station permanente GNSS est en cours au Sénégal à travers plusieurs initiatives. Ces équipements de haute technologie permettront d’augmenter la précision du réseau géodésique sénégalais et de faciliter ainsi l’acquisition de points précis ; ces systèmes de positionnement sont largement utilisés pour le cadastre, les systèmes de navigation, la cartographie, la gestion des ressources, l’évaluation des risques d’inondation, certains projets majeurs d’ingénierie, etc ;
Par ailleurs, la première station GNSS connectée au réseau IGS (International GNSS Service) a été réalisé en 2014 dans le cadre de la mise en place de l’Infrastructure de données géospatiales (IDG/S).